Infolettre reçu du site « Amour de Lumière »
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 Ne pas reproduire sans mettre les sources demandés par le site "Amour de Lumière"

J’ai le goût de vous partager cette infolettre et de la belle histoire "Du génie menteur ou les 7 miroirs de l'âme"

 

L'homme a souvent tendance à rejeter la faute sur l'autre. "C'est lui qui m'a poussé à faire ça..." "C'est de la faute de mes parents si je n'ai pas fait de longues études"... "C'est toi qui me rend malade"... Il voit en dehors, ce qu'il ne voit pas, ou ne veut pas voir en dedans. C'est tellement facile de casser le miroir plutôt que de se regarder dedans et s'observer en se remettant en cause.

Au lieu d'accuser l'autre, il est nécessaire d'observer, ce qui nous dérange véritablement dans son comportement et de voir ainsi, comment on peut changer en nous ce que l'on observe en lui. Lancer une pierre dans le miroir pour détruire la vision de nous-mêmes, ne nous change pas... mettre un voile devant la glace ôte le reflet temporairement, mais dès que l'on se trouve devant un autre miroir on se voit aussitôt.

Certaines personnes n'ont aucun miroir chez elle, car elles ne se supportent pas. D'autres pensent qu'en fuyant la réalité du moment, en se voilant temporairement le miroir, elles trouveront un autre reflet ailleurs... c'est faux ! Même à l'autre bout du monde, si aucun changement intérieur n'a eu lieu, elles seront les mêmes.

Changer de maison, de travail, de conjoint ou autre ne change rien car la cause est à l'intérieur de soi, en dedans ! Pour pouvoir changer le reflet et qu'il devienne plaisant à regarder, il est bon de nettoyer ce qui dérange. Et toujours, l'on retrouve des sentiments limitatifs qui nous empêchent de rayonner pleinement notre être réel.

Sentiments de rejet, d'injustice, de dévalorisation, d'impuissance, d'intolérance, d'inutilité, d'échec, d'abandon, de trahison, de destruction, de déni...

Lorsque le senti ment, il ne dit pas la vérité et nous sommes frustrés de ne pouvoir vivre la vérité de la vie. Alors allons le déloger, le rassurer, le guérir en lui donnant notre pardon et osons l'éclairer par la lumière du vrai amour source.

Il existe un lieu divin en nous, au niveau de notre thymus, ou l'âme peut rayonner, entre le chakra du coeur et celui de la gorge. Lorsque cet endroit est « habité » par notre âme, il y a comme un écartement des côtes et un « feu » intérieur qui donne une force extraordinaire. C'est de là que peut se transformer toutes les souffrances en paix. La véritable guérison de notre « moi » peut alors commencer.

Passer du "moi" au "moi je", puis directement au "je", et ensuite comprendre que ce "je" est l'émanation du divin et qu'il est en réalité l'être divin tant recherché, c'est accueillir entièrement la vie divine et se fondre dans la source. C'est ce que les humains devront faire pour pouvoir passer dans un plan de vie supérieur. Lorsque chacun pourra se regarder, les yeux dans les yeux dans tous les miroirs qu'il rencontrera, avec joie et clarté, alors le monde sera vraiment différent.

Combien de personnes peuvent tenir le regard des autres sans honte, peur ou orgueil ?... Combien baissent les yeux, détournent le regard, portent des lunettes noires même à l'intérieur ou se créent des maladies pour ne pas bien voir, pas bien SE voir ?

Et si l'on apprenait à se regarder en face et transformer en soi ce qui nous gène chez l'autre ? Et si l'on acceptait ses responsabilités, mais aussi les responsabilités des autres à être qui ils veulent être, sans chercher à les changer ?... Peut-être que le monde irait déjà bien mieux...

Belle réflexion et belle vision de la vie

Joéliah
amourdelumiere.fr
Merci de garder la source du texte.

 

  

Voilà une belle histoire pour illustrer le tout

 

 

Il y avait une fois un jeune prince qui trouvait les gens autour de lui méchants et égoïstes. Il en parla un jour à son précepteur qui était un homme sage et avisé et qui confia une bague au prince.

- “Cette bague est magique. Si tu la tournes trois fois sur elle-même, un génie t'apparaîtra. Toi seul le verras. Chaque fois que tu seras insatisfait des gens, appelle-le. Il te conseillera. Mais fais attention : ce génie ne dit la vérité que si on ne le croit pas. Il cherchera sans cesse à te tromper.”

Un jour, le prince entra dans une violente colère contre un dignitaire de la cour qui avait agi contre ses intérêts. Il fit tourner trois fois la bague. Aussitôt, le génie apparut :

- “Donne-moi ton avis sur les agissements de cet homme, dit le prince.”

- “S'il a fait quelque chose contre toi, il est indigne de te servir. Tu dois l'écarter ou le soumettre.”

À ce moment, le prince se souvint des paroles étranges de son précepteur.

- “Je doute que tu me dises la vérité”, dit le prince.

- “Tu as raison”, dit le génie, “je cherchais à te tromper. Tu peux bien sûr asservir cet homme, mais tu peux aussi profiter de ce désaccord pour apprendre à négocier, à traiter avec lui et trouver des solutions qui vous satisfassent tous deux.”

Parcourant un jour la ville avec quelques compagnons, le prince vit une immense foule entourer un prédicateur populaire. Il écouta un instant le prêche de cet homme et fut profondément choqué par des paroles qui contrastaient violemment avec ses propres convictions. Il appela le génie.

- “Que dois-je faire ?”

- “Fais-le taire ou rends-le inoffensif”, dit le génie. “Cet homme défend des idées subversives. Il est dangereux pour toi et pour tes sujets.” Cela me paraît juste, pensa le prince. Mais il mit néanmoins en doute ce que le génie avait dit.

-”Tu as raison”, dit le génie, “je mentais. Tu peux neutraliser cet homme. Mais tu peux aussi examiner ses croyances, remettre en cause tes propres certitudes et t'enrichir de vos différences.”

Pour l'anniversaire du prince, le roi fit donner un grand bal où furent conviés rois, reines, princes et princesses. Le prince s'éprit d'une belle princesse qu'il ne quitta plus des yeux et qu'il invita maintes fois à danser sans jamais oser lui déclarer sa flamme. Un autre prince invita à son tour la princesse. Notre prince sentit monter en lui une jalousie profonde. Il appela alors son génie.

- “Que dois-je faire, selon toi ?“

- “C'est une crapule”, répondit le génie. “Il veut te la prendre. Provoque-le en duel et tue-le.”

Sachant que son génie le trompait toujours, le prince ne le crut pas.

- “Tu as raison”, dit le génie, “je cherchais à te tromper. Ce n'est pas cet homme que tu ne supportes pas, ce sont les démons de tes propres peurs qui se sont éveillés quand tu as vu ce prince danser avec la princesse. Tu as peur d'être délaissé, abandonné, rejeté. Tu as peur de ne pas être à la hauteur. Ce qui se réveille en toi dans ces moments pénibles te révèle quelque chose sur toi-même.“

À l'occasion de la réunion du grand conseil du royaume, un jeune noble téméraire critiqua à plusieurs reprises le prince et lui reprocha sa façon de gérer certaines affaires du royaume. Le prince resta cloué sur place face à de telles attaques et ne sut que répondre. L'autre continua de plus belle et à nouveau le prince se tut, la rage au cœur. Il fit venir le génie et l'interrogea.

- “Ôte-lui ses titres de noblesse et dépouille-le de ses terres”, répondit le génie. “Cet homme cherche à te rabaisser devant les conseillers royaux.”

- “Tu as raison”, dit le prince. Mais il se ravisa et se souvint que le génie mentait.

- “Dis-moi la vérité” continua le prince.

- “Je vais te la dire”, rétorqua le génie, “même si cela ne te plaît pas. Ce ne sont pas les attaques de cet homme qui t'ont déplu, mais l'impuissance dans laquelle tu t'es retrouvé et ton incapacité à te défendre.”

Un jour, dans une auberge, le prince vit un homme se mettre dans une colère terrible et briser tables et chaises. Il voulut punir cet homme. Mais il demanda d'abord conseil au génie.

- “Punis-le”, dit le génie. “Cet homme est violent et dangereux.”

- “Tu me trompes encore”, dit le prince.

- “C'est vrai. Cet homme a mal agi. Mais si tu ne supportes pas sa colère, c'est avant tout parce que tu es toi-même colérique et que tu n'aimes pas te mettre dans cet état. Cet homme est ton miroir.” Une autre fois, le prince vit un marchand qui voulait fouetter un jeune garçon qui lui avait volé un fruit. Le prince avait vu filer le vrai voleur. Il arracha le fouet des mains du marchand et était sur le point de le battre lorsqu'il se ravisa.

- “Que m'arrive-t-il”, dit-il au génie. “Pourquoi cette scène m'a-t-elle mis dans cet état ?”

- “Cet homme mérite le fouet pour ce qu'il a fait”, répondit le génie.

- “Me dis-tu la vérité ?”

- “Non”, dit le génie. “Tu as réagi si fortement parce que l'injustice subie par ce garçon t'a rappelé une injustice semblable subie autrefois. Cela a réveillé en toi une vieille blessure.”

Alors le prince réfléchit à tout ce que le génie lui avait dit.

- “Si j'ai bien compris”, dit-il au génie, “personne ne peut m'énerver, me blesser ou me déstabiliser".

- “Tu as bien compris”, dit le génie. “Ce ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui te dérangent ou que tu n'aimes pas, mais les vieux démons qui se réveillent en toi à cette occasion : tes peurs, tes souffrances, tes failles, tes frustrations.

Si tu jettes une mèche allumée dans une jarre d'huile, celle-ci s'enflammera. Mais si la jarre est vide ou qu'elle contient de l'eau, la mèche s'éteindra d'elle-même. Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s'allume en toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire. Mais il peut aussi t'illuminer, te forger, te façonner et faire de l'autre un allié sur le chemin de ta transformation. Toute rencontre difficile devient alors une confrontation avec toi-même, une épreuve, une initiation.

- “J'ai besoin de savoir encore une chose”, dit le prince. “Qui es-tu ?

- “Je suis, moi aussi, ton reflet dans le miroir.”

Charles Brulhart

 

 

 

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