Pardon, si je t’ai blessé, si je n’ai pas su 
		m’exprimer. Pardon de t’avoir maltraité et n’avoir su prendre le temps 
		pour démêler avec toi ce qui était si mêlé en moi. Pardon de n’avoir su 
		reconnaître que derrière les mots et les attitudes était cachés tant de 
		peurs, de rejets, de manques, de jugements, de blâmes que je n’ai su 
		reconnaître avec exactitude. Pardon de ne pas oser te dire tout ce que 
		je sens de peur de te blesser, de peur de ne plus être aimé.
																
		Tu sais, j’ai de la difficulté à m’aimer, alors je 
		n’ai pas su t’aimer dans toute ta beauté, ton innocence; à la place je 
		n’ai vu que tes travers et ton absence. Je n’ai pas reconnu que derrière 
		cette personnalité et cet égo se cachait cette beauté intérieure : ton 
		âme, essence Divine que tu es, que nous sommes tous.
																
		Pardon de t’avoir jugé, c’est moi que je jugeais, 
		je me regardais dans ton miroir, mais je n’ai pas su me reconnaître. 
		Pardon de t’avoir si mal aimé, mes pauvres excuses que je t’envoie 
		aujourd’hui sont bien minimes, mais si elles rejoignent ton âme, elles 
		deviendront sûrement Divines. Pardon de toutes les blessures que je t’ai 
		causées.
																
		Je ne réalisais pas à ce moment là à quel point 
		j’ai pu te blesser. J’ignorais alors que cette blessure, c’est en moi 
		que je la portais, car j’avais oublié que tu étais simplement une partie 
		de moi que je regardais dans le miroir, et je ne me suis pas reconnue. 
		Maintenant après tous ces jugements, tous ces blâmes et toutes ces 
		accusations que j’ai portés sur toi, je me suis regardée a quelques 
		reprises dans d’autres miroirs et enfin je me reconnais. Je reconnais 
		toutes ces parties de moi que j’accusais, blâmais et jugeais 
		inacceptables à mes yeux. J’arrive à me voir telle que je suis, autant 
		dans mes parties sombres que dans ma beauté. Enfin je me reconnais.
																
		J’avais simplement oublié que ce sont toutes ces 
		parties de nous qui font les êtres merveilleux que nous sommes 
		aujourd’hui et je ne me reconnaissais pas dans les miroirs que je 
		croisais. Enfin je vois la beauté intérieure, la tienne, la mienne, la 
		nôtre puisque nous formons tous un grand TOUT. Nous nous regardons 
		souvent dans des miroirs qui croisent nos routes et devant lesquels nous 
		nous obstinons à ne pas vouloir se regarder.
																
		Regardons ces êtres merveilleux qui croisent notre 
		vie, regardons tout ce que nous sommes dans ces miroirs qui passent près 
		de nous.
																
		Pardon d’avoir mis tant de temps à te reconnaître, 
		à me reconnaître. À l’avenir je regarderai le miroir devant moi et 
		j’essaierai de l’aimer au-delà de mon égo et de ma personnalité. Merci 
		du beau reflet que tu as été pour moi. Dans quels yeux, dans quel égo, 
		dans quelle personnalité, dans quel humain, dans quelle beauté de mon 
		âme est-ce que je me regarde aujourd’hui ?
																
		Texte de Fernande de Sorel, pour la découvrir cliquer
		
		ICI
		
 
																
		
		 Source 
		: Trouvé sur le blog "
		La petite 
		douceur "
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