Que de visages rencontrons-nous dans une vie !!!

Combien parmi eux avons-nous l’opportunité ou le désir de vraiment regarder ???

 

Visages étrangers qui nous laissent indifférents parce qu’ils ne font que passer sur notre chemin sans laisser de traces.

Visages familiers qu’on ne voit plus, soit parce qu’ils sont trop près et qu’alors l’absence de recul brouille leurs traits, soit que l’habitude nous fasse peu attentifs. On ne sait plus y lire leur langage.

On peut être attiré et admirer la beauté plastique de certains visages ou être rebuté par ce qui nous paraît de la laideur. La physionomie, cet ensemble de traits qui confère à chacun l’expression qui lui est propre, est au fond ce qui retient ou repousse.

 

Beaucoup de gens cachent leur âme derrière un visage éteint, marqué par l’ennui ou durci par la volonté de ne rien laisser paraître de leurs sentiments ou de leurs émotions. Ils ont étouffé la spontanéité, l’enthousiasme, la vie en somme, qui aurait pu l’animer.

D’autres essaient d’y poser un masque de cordialité, d’intérêts pour les autres : c’est une attention à fleur de peau ou une feinte pour mieux se faire accepter ou pour tromper. Ils se font tôt ou tard démasquer.

Tous ces visages expriment, à leur insu ou non, l’existence d’un secret, d’une difficulté à vivre et à faire confiance.

Plus rares sont ceux qui n’ont pas « d’ombre au visage ». Leur physionomie respire la confiance : offerte, elle livre leur âme en toute simplicité.

 

Nos espoirs et nos chagrins ont façonné ces traits qui sont nôtres. Ils ont creusé des rides joyeuses ou tristes, avivé ou éteint la lumière de nos yeux, affaissé le coin des lèvres en un plis douloureux ou amer ou l’ont disposé en un sourire toujours prêt à éclore et qui remonte jusqu’au regard.

Le visage parle. Si on veut le faire taire, il crie.

Il révèle la richesse ou la pauvreté en âme, la générosité, la tendresse ou la mesquinerie, l’angoisse ou la sérénité. Mais toujours, il exprime quelque chose.

Toute la douleur ou toute la joie du monde peut s’y lire, car multiples et divers, ils n’en sont pas moins les traits d’un visage unique : celui de l’humanité.

 

Référence : Thérèse Hart

Tiré du livre : Pensée de mon jardin

 

 

L'usage régulier d'un sourire peut-être très bénéfique pour la santé...
Allez-y, abusez-en !!!


Les visages sont souvent de doux imposteur.


En illuminant sa vie intérieure, on éclaire tout son être !

 

 

 

 

 

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