En ce soir d’automne, j’ai souvenance
De tes mots d’enfant, formulés
Avec tant de véhémence et de confiance
« Je veux danser, danser ! »

Il y a de ça bien des années
Tu avais tant insisté
Pour que ton rêve soit réalité
Que ta mère n’a pu abdiquer

Dans le bleu lavande de tes yeux
Une étoile constellait gaiement
Semblable à celles des cieux
Brillantes comme des diamants

Ardente, remplie d’émotion
Et constante, tu as pris ton envolée
Et dans ce monde de compétition
Tu as su, tel un papillon, virevolter

Sur une musique tsigane ou romantique
Ballerine au corps de sylphide féerique
Semblable à un arc-en-ciel magnifique
Tu nous as conquis : tu étais unique !

Tu es allée avec joie mais acharnement
Sur ce chemin jusqu’à présent, jonché de fleurs
Mais hier, le charme s’est rompu absurdement
Brisant la porcelaine fragile de ton coeur

Nul ne peut comprendre ce qui s’est passé
Sur cette oeuvre magnifique du poète persan Sa’di
Ce fut la confusion; le verdict est tombé
Pour l’autre représentation, tu n’as pas été choisie

Mais, je t’en prie, n’abandonne surtout pas…
Reviens sans regrets et sans trêves
Et rappelle-toi ces premiers faux pas
Qui t’ont menée là, au paradis de ton rêve

Il n’y a aucun philtre magique pour effacer
La déception qui t’a tant blessée
Mais il suffit d’espérer, de persévérer
Pour voir ton rêve se réaliser

 

Va où ton rêve te mène... et n’arrête pas malgré les achoppements rencontrés sur le chemin de la Vie !

Nicole Dussault
8 novembre 2003


Tout droits réservés

 

 

 


 

Retour au Menu " Éclosion de poésie "

 

 


Chamminou vous invite et Juste pour toi ne sont pas responsables du contenu de cette page.

Copyright (Au Jardin de l'amitié) © 2002 Tous droits réservés