« J'accepte d'apprendre à prendre soin de moi, à me donner la douceur dont j'ai tant besoin.

Je laisse vivre l'enfant qui m'habite et qui a grandi trop vite.

Je n’ai plus à être une super femme (ou super homme) : je n’ai qu’à être moi.

J’ai le droit d’être heureux, de vivre dans la joie.

Je laisse s’exprimer ma créativité à travers le jeu, les arts, les sports ou toute autre activité qui m’apporte un plus grand bien-être.

C’est ainsi que je m’épanouis et qu’une grande paix intérieure s’installe. »

La fibromyalgie est un désordre musculo-squelettique qui se caractérise par des douleurs constantes, de la sensibilité, des brûlures musculaires, un sommeil perturbé, de la fatigue extrême (perte d'énergie) et des raideurs matinales aiguës. Il y a 18 points particulièrement douloureux répartis sur l'ensemble du corps : muscles et tendons situés aux épaules, au cou, entre les omoplates, dans le bas du dos, au nerf sciatique, aux genoux, aux coudes, aux poignets et au thorax. La persistance d'au moins 11 de ces points suffit au diagnostic. Sept femmes pour un homme en sont touchées.

Certaines causes sont un déséquilibre chronique du système nerveux suite à un choc émotif ou à un accident, à un excès de zèle du système immunitaire (il continue d'agir contre un virus inexistant ou qui n’est plus là, suite à une grippe par exemple) ou une perturbation du sommeil profond. Cela m'amène à penser que je « ne vaux rien » et me sentant impuissant(e) à faire des changements dans ma vie.

Ce syndrome (ensemble de symptômes qui se manifestent en même temps) est lié au perfectionnisme, à l'anxiété, à la haute exigence de soi poussée au-delà de mes limites. Je vis une grande douleur morale intérieure qui me suit constamment. Elle peut avoir sa source dans un événement vécu plus jeune mais qui a été source d'une grande culpabilité.

Je me sens de trop et j’ai beaucoup de difficulté à m'affirmer. Je ne me sens pas à la hauteur, j’ai l'impression d'être tombé de haut. Je sens beaucoup de pression de la part de mon entourage mais au fond, c'est moi-même qui me pousse trop.

Je vis de la colère, ayant l'impression de ne pas recevoir d’amour de mon entourage. Je ne veux plus avancer. Je préfère me couper de mes émotions, ne sentant pas de douceur dans ma vie. D'où provient cette constante douleur ? Elle survient souvent lorsque je fais des gestes répétitifs et monotones. Cela me rappelle ma souffrance morale de me forcer indéfiniment à assumer des responsabilités que je n'ai pas choisies. J'ai voulu être fidèle à certains principes qui étaient en opposition avec mes besoins profonds. Je vis une vie dont je n'ai pas le goût.

Source : Le grand dictionnaire des malaises et des maladies – Jacques Martel

 

 

 

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