Dans une épicerie deux femmes attendent leur tour de passer à la caisse.

L'une dit à l'autre :

"Les enfants sont paresseux de nos jours. Ils laissent toute la maison en désordre. Je fais l'impossible pour eux, et ils ne peuvent même pas garder la maison propre. Personnellement, ça m'est plutôt égal, mais c'est toujours la femme qu'on accuse d'être malpropre."

Une dame qui était tout près commenta:

"Vous avez de la chance, madame. Que j'aimerais rentrer chez moi et voir toute la maison en désordre. Je me ficherais bien des commentaires des gens. La première chose que je ferais, j'embrasserais mes enfants et je leur dirais combien je les aime.

Voyez-vous, mes deux enfants ont été victimes d'un accident d'auto, et je reste seule avec mon mari. La maison est très propre, aucune empreinte de doigts sur les murs, ni de taches mystérieuses sur mes tapis.

Pas de discussion, les portes ne claquent plus, pas d'éclats de rire ou de :" Je t'aime, maman."

Vous avez vraiment de la chance. Que j'aimerais être à votre place pour tenir mes enfants dans mes bras, essuyer leurs larmes et partager leurs rêves.

Au milieu de tout cela, la propreté de la maison serait mon dernier souci.

Si seulement je les avais près de moi."

Maintenant, quand je rentre à la maison, et que je vois tout le désordre, peu importe ce qu'on peut penser, je me sens heureuse.

Auteur inconnu



 

 

   
 

 



En exclusivité pour Au Jardin de l'amitié

Copyright (Au Jardin de l'amitié) © 2016 Tous droits réservés