LE BONHEUR

Quand il s’agit de vouloir faire son bonheur, deux attitudes sont possibles :

L’une fait qu’on l’attend trop des autres et alors on est sans cesse déçu. Et l’autre, plus nuancée, plus réaliste, veut qu’on déploie tous ses efforts pour l’atteindre tout en sachant qu’il n’est jamais facile ou ne se présente pas toujours tel qu’on l’a rêvé.

Mais on peut aussi se leurrer quant à sa nature.

Celui qui croit enfin le tenir et s’empresse de l’enfermer en lui-même agit comme l’avare qui cache son avoir de crainte de le perdre au lieu de le faire fructifier. C’est un faux bonheur qui, bien souvent, n’est que possession matérielle.

Celui qui, au contraire, a toujours les mains ouvertes généreusement, a compris que partager la moindre parcelle de joie équivaut à la multiplier par le fait même. « On est riche de ce que l’on donne »

Le bonheur ne nous vient ni du dehors ni des autres. Il nous faut souvent essuyer bien des déceptions avant de comprendre qu’il ne s’installe vraiment que si l’on compte d’abord sur soi pour l’obtenir.

Ce qui ne veut pas dire que les autres n’y contribuent pas : Ils peuvent nous guider pour y arriver ou être l’occasion d’un surplus de bonheur; mais ils en sont rarement la cause première.

Bref, le bonheur fait sa demeure chez celui qui est déjà disposé à y croire et à lui tailler une place à l’intérieur de lui-même en dépit de toutes les contingences extérieures. C’est dans le sens d’un changement, d’un travail de soi sur soi qu’il faut l’entrevoir.

De la même façon, le bonheur ne se partage qu’avec celui qui est prêt à l’accueillir. Car même si, cela semble paradoxal, il y a des gens allergiques au bonheur.

Ils l’avaient rêvé de telle ou telle façon et, ne reconnaissant pas son visage dans celui qui se présente, ils le boudent. Inconsciemment, ils se vengent de la vie en refusant d’être heureux et supportent mal que d’autres autour d’eux le soient ou essaient de l’être.

Ils ont sans doute de bonnes raison pour en être arrivés là : il y a de grandes peines très pénibles à surmonter et le bonheur est sans conteste très difficile.

À la fois simple et difficile.

Simple parce qu’il est à notre portée et se vit dans de petites choses.

Difficile aussi parce qu’il ne nous est jamais offert sur un plateau d’argent et qu’il faut être conciliant avec lui.

Souverainement farouche et libre, il fuit si on veut l’enchaîner et s’approche si on cesse de courir après.

Aujourd'hui je prends tous les petits bonheurs qui passent et j'en apprécie chaque parcelle.

" Chaque jour la vie nous offre cent occasions d'être heureux(se)et milles raisons de sourire. Servez-vous !!! La meilleure recette du bonheur c’est d’apprécier le moment présent, d’espérer en l’avenir et d’oublier les malheurs passés ! "